Suppression des niches fiscales enfin du neuf.

Message personnel - je répète. Message personnel 

L'ennemi enfonce les murailles-je répète. 

 L'ennemi enfonce les murailles

Faudra penser à acheter des fusils… je répète. Oui, faudra.

Le premier ministre a déclaré aux sénateurs : « Nous allons vous proposer la suppression ou le plafonnement de niches fiscales et sociales. » Tremblez nantis de Neuilly St Maur du Cap Nègre et de Marne la Coquette, ça va saigner.

Peu de temps après, le nouveau secrétaire d’État chargé de la Fonction publique, Georges Tron, s’est dit convaincu que, sur la masse des 70 milliards que coûtent les niches fiscales et sociales, il serait possible de « pouvoir économiser entre 5 et 10 milliards d’euros ».  Ouahhh!! tout ça?

Mais attentions, pas n'importe quelles niches : Eric Woerth avant de quitter Bercy a monté la liste, il va interdire qu'on touche à l'amélioration de race chevaline.

Le ministre du Travail a confirmé que « la discussion était ouverte », notamment sur « les points de recette qui pouvaient être acquis dans certaines professions qui ne contribueraient pas suffisamment au système de solidarité ». Oh, ça sent pas bon

Le SNUI  déclare : "Des déclarations qui ne mangent pas de pain quand on sait que, depuis le début du mandat, le gouvernement s’est attaqué « aux mesures dérogatoires dont bénéficient les classes moyennes (imposition des indemnités journalières, durcissement des conditions de la demi part pour parents isolés) et a préservé les niches concentrées sur les plus riches ».

L'Huma à juste titre précise: "Faut-il rappeler que les exonérations de cotisations sociales accordées par le gouvernement aux entreprises créent un manque à gagner pour l’État de 32 à 33 milliards d’euros et de 10 milliards d’euros pour le système de retraite ?"

 De son côté, l’Élysée s'en occupe aussi. Le château étudie  « un prélèvement spécifique sur une catégorie de population  »sans autre précision ; ce qui n'est pas pour rassurer.

Parmi les conseillers du gouvernement : Le Figaro. Et le 15 avril il dispense ses avis :.

Dans la revue des niches fiscales et sociales, que Paris s'est engagée vis-à-vis de Bruxelles à revoir les niches fiscales (pas pour financer la protection sociale mais pour tendre vers les critères de Maastricht) Il pourra difficilement, dit doctement le Figaro  ignorer les nombreuses mesures dont bénéficient les retraités. C'est que dit-il, les dispositifs « retraités » figurent en effet parmi les plus coûteux pour les finances publiques.

L'Inspection des finances a rédigé un rapport sur les niches « liées à l'inactivité ».Tien donc !

Première d'entre elles : la CSG réduite sur les pensions. Éric Woerth rejette vertueusement toute augmentation de ce prélèvement.

Mais miracle de l'horizon maastrichtien, une indiscrétion de ce même Figaro nos apprend que  le Parti socialiste a brisé le tabou en envisageant d'inclure dans son programme 2012 une hausse de la CSG pour les retraités imposables. 

L'orchestre est en place ? Musique : 

Et à droite, certains parlementaires sont ouverts à cette idée. «Je ne serais pas choqué par un alignement, sur plusieurs années, de la CSG des retraités sur celle des salariés, en épargnant les petites retraites», précise Pierre Méhaignerie, président UMP de la commission des affaires sociales à l'Assemblée. «Cette convergence est dans la philosophie même de la CSG qui doit être un prélèvement universel» renchérit Gilles Carrez, le rapporteur UMP de la commission des finances de l'Assemblée.

Pendant ce temps d'aucun se creuse le cigare pour voir si  "des pistes pour améliorer les recettes sont à explorer tel l'élargissement de l’assiette de cotisations vers les revenus financiers des entreprises et des banques sont dans l'urgence à utiliser".

Séduisant. En 2008,  260 milliards d’euros. Taxées à 8 %, le taux appliqué de la part entreprise des cotisations sociales, feraient rentrer 22,2 milliards d’euros dans les caisses de retraites. Tant qu'on ne regarde que cela la sélectivité des niches va opérer.

Les organisations syndicales sont dans leur rôle d'exiger ces mesures d'urgences…si elles n'en restent  pas là.

Pour autant, et là on va dire que c'est de l'acharnement, pour le PS on sait. Mais pour le PCF ? Un vrai projet politique communiste, c'est de taxer les profits financiers ou de faire que les richesses crées aillent à la collectivité.

Oh Canaille, tu rêvasse ? C'est l'urgence que le COR à dit, l'URGENCE!!

Et elle aurait dit quoi Zazie ? Urgence mon…La preuve : on négocie pour de 2020 à 2050!!!

Le soir le son du COR met le peuple aux abois...et il y a de quoi.

Et pendant ce temps, à gauche c'est le chant des sirènes.

Avec  L. Parisot pour faire la Lorelei et comme le dit Wikipédia (pas souvent en référence ici): cette Lorelei image d'"une réflexion sur la force destructrice de la passion et sur le degré de responsabilité de la victime à demi-consentante face à la cause de ses tourments".

Donc, face à la naufrageuse de la protection sociale et ses troupes, pour les enfants de mes petits enfants, on gère le capitalisme sans projet de transformation?

Pas d'appropriation collective des leviers de l'économie à réfléchir, à proposer, à construire pour le demi siècle à venir ? Çà sert à quoi Espace Marx ? à faire de la sémantique autour de prolétaires et travailleurs ? Choisir entre dépasser avec clignotant ou se surmener lexiquement ? mais pas supprimer immédiatement ?

Et d'ici à 2050, les "ceusses" qui veulent dépasser le capitalisme, ils ont décidé de ne pas doubler en côte ? Ils attendent une autoroute à deux fois trois voies ? C'est une fois deux voix qu'il finira par leur rester. Et ce sera bien fait pendant ce temps là la société réelle sera passé aux choses sérieuses.

Quand la Canaille vous dit que la direction du PCF va bientôt stigmatiser Léon Blum comme un dangereux gauchiste.

Cela doit être de cela qu'ils vont débattre à leur congrès ?