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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

"Management" et délicatesse patronale

Publié le 8 Mai 2013 par canaille le rouge in Du côté du capital

http://www.dessinateur.biz/blog/wp-content/uploads/2009/09/368_nouveau_suicide_ft.JPG

 

 

Ce n'est pas un scoop, juste le relais d'une information déjà en circulation mais qui merite un peu de pub.


D'autant que le Lombard en question est celui qui se permet de faire des remontrance tout azimut à quiconque conteste ses choix.


Notez que là, pour ses propos à "l'actionnaire-ministre" de tutelle, il n'y a pas de procédure disciplinaire d'engagée.

 

Selon une note interne révélée par le Parisien, Didier Lombard, lors d'une réunion de cadres en 2006, a eu cette expression... forcément malheureuse. C'est lui qui, déjà, avait évoqué la "mode des suicides" dans l'entreprise : 57 entre 2008 et 2010, qui font d'ailleurs l'objet d'une instruction judiciaire.

http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/05/07/979021/images/ressource/imageParisien.jpg
 

L'extrait de la note, révélée par Le Parisien 

 

C'est lors de leurs investigations que les enquêteurs sont tombés sur cette note - édifiante, forcément. Le compte rendu d'une réunion de l'Acsed, l'Association des cadres supérieurs et dirigeants de France Télécom, du 20 octobre 2006. Le PDG Didier Lombard évoque clairement son objectif : réduire les effectifs pour dégager de la valeur. Le journal Le Parisien a eu accès à cette note, qui a depuis été expurgée. Pourquoi ?

Entre 2008 et 2010, 57 salariés de l'entreprise se sont suicidés. Les syndicats en prennent en compte 37 de plus, en 2007. Ils ont porté plainte ; selon eux, des pressions ont été exercées pour faire partir 22.000 personnes sans recourir à un plan social. Une instruction judiciaire a été ouverte- elle est quasiment bouclée. Et le Parisien croit savoir que, depuis la mise en examen l'été dernier de l'ex-PDG Didier Lombard, de l'ex-numéro deux Louis-Pierre Wenes et de l'ex-DRH Olivier Barberot, le juge a collecté des éléments qui pourraient alourdir les charges retenues contre eux. Poursuivis pour harcèlement moral, ils pourraient l'être finalement pour mise en danger de la vie d'autrui.

Il y a donc cette note de 2006. Qui a été expurgée. "La direction de l'Acsed m'a demandé de détruire" les enregistrements, raconte aux policiers la secrétaire de l'Acsed. Marie-Claude M. a même pris la liberté d'édulcorer certains propos. "Si on n'arrive pas à faire ça on n'échappera pas au plan social" est devenu "on n'échappera pas à des mesures plus radicales". Et donc ce "je ferai les départs d'une façon ou d'une autre, par la fenêtre ou par la porte", devenu "je ferai les départs d'une façon ou d'une autre"...

 


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