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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Les tournantes de Fa# ou le viol institutionnel.

Publié le 14 Septembre 2011 par canaille le rouge in Coup de gueule

Pour faire un point sur la rentrée : 

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Si nous devions trouver une appellation générique pour qualifier le quinquennat, les épithètes se bousculeraient. Comment aider à mesurer la dimension de l'entreprise de démolition que la droite française fait avancer à marche forcée ? On appelle ici droite toutes les forces qui convergent vers une organisation de la société au service des intérêts du capital; le spectre est plus large que la figure de prou UMP, du brun au rose parfois soutenu en passant par des gammes de verts plus au moins marqués.

Des années 70 au années 2000, Nous sommes passés de" la trêve estivale" aux " mauvais coups de l'été", toujours plus violents, douloureux pour les catégories populaires pour atteindre cette année un point paroxystique de "l'été des mauvais coups".

Ces mauvais coups sont tout azimut : politique économique intérieure et internationale, sociale, culturelle. Mais aussi diplomatique, militaire. La France est maintenant officiellement un pays agresseur dont le gouvernement a violé, en réunion :cela risque de rester dans l'histoire comme "les tournantes de Fa#". Maointenant, quelle crédibilité pour les engagements de la France, sa signature et le respect du droit international ?

La France à régressé d'un siècle et demi en matière de promotion sociale.

La caste des nantis a rayé les pratiques républicaines.

On limoge, on révoque, on exile au besoin, on nomme, flatte et promeut en fonction de la souplesse d'échine ou du népotisme en faisant fi des compétences et des profils de poste. L'Empire contre attaque et les pratiques monarchiques pilotent les conceptions versaillaises.

Le cabinet noir a repris du service, au sein de la police, on s'en doutait bien mais maintenant c'est confirmé, il existe au plus haut niveau une police politique chargé d'espionner et juguler toutes velléités d'opposition. Un gluant Fouché est là au service d'un nicoléon qui se révèle de moins en moins d'opérette et de plus en plus organisateur de tragédie.

Sur la scène internationale, le présidensticule pour l'occasion a chaussé les bottes du Benito qui inspire directement ses conseillers : affamer, bombarder, intervenir clandestinement dans un pays souverain et mener la diplomatie des monopoles propriétés de ces amis.

Comme le PS salut cette orientation comme succès diplomatique, que les forces politique qui auraient du au moins tenter d'organiser un front du rejet de l'impérialisme (PCF en tête) se sont bien garder de le faire, pourquoi s'en serait-il privé ?

Alors oui, on nous a parlé de DSK. Ce n'est pas ici qu'on trouvera la moindre complaisance pour ce commis du grand capital, en se rappelant que c'est sous Fa# et avec son imprimatur qu'il fut adoubé par le capital mondial. Il en a, avec des prédispositions connues, adopté les pratiques des relations humaines au diapason de la caste qu'il sert.

Notons que si l'ex N°1 du PCF a trouvé le temps de condamner (La Canaille partage) les comportements péri berlusconien de l'ex patron du FMI, celle qui fut candidate du PCF (avec la prétention alors d'incarner ses valeurs passées) n'a pas trouvé le temps ou l'occasion pour dénoncer la glissade infernale où nous entraine les pratiques élyséennes. Notons que son successeur à la tête du radeau de la Méduse dérivant place du Colonel Fabien (pauvre Fabien) n'a rien fait pour corriger le tir. Le père avait l'élocution lente, le fils a le cerveau du même métal.

Dans ces conditions et compte tenu du niveau d'intervention et de la déconnection d'avec les attentes populaires réelle du bateleur de foire que le PCF s'est choisi comme champion, comment ne pas s'étonner de la persistance de la montée abstentionniste dans l'électorat ? Aucun combat contre la nature antidémocratique de l'élection présidentielle qui légitime toutes les régressions, aucun appel à la mobilisation pour construire une rupture institutionnelle sans laquelle il ne peut y avoir d'alternative réelle.

Alors que le droit de vote avec celui de faire grève et d'adhérer à l'organisation de son choix font parties du socle démocratique, la mascarade électorale conduit non pas à mandater, à désigner et exiger de contrôler mais à demander de choisir entre rutabaga et topinambour. Les notables élus se réservant l'usage d'un potager cultivé et entretenu par ceux qui n'ont accès qu'aux tubercules des rationnements, la queue des institutionnels qui veulent leur part de légumes frais quotidiens s'allongeant à la porte du jardin.

Il va falloir revenir et revenir encore sur la dénonciation de ces pratiques et travailler sans relâche à extraire les dupes du piège et chercher à reconstruire un outils qui permettent de repartir à l'offensive politique contre le capital, ses valets  et tout ceux qui attendent dans l'antichambre pour occuper les places si le peuples arrive à se débarrasser des premiers.

Avec la rentrée avec les petits moyens qui sont les siens, La canaille va participer à ce défrichage indispensable avec toutes celles et tous ceux qui sont disponibles pour une rupture totale avec les pratiques délégataires et d'appareil qui mutilent l'indispensable irruption de la colère populaire dans le champ politique, social et institutionnel.

 

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