Caracas, qui fait quoi ?
Deux séries de faits confirmés et des positionements :
1) Vendredi 19 avril, le nouveau président vénézuélien a prêté serment devant l'Assemblée nationale, en l'absence des députés d'opposition qui continuent de contester son élection. "Je jure de respecter la Constitution au nom du peuple vénézuélien, au nom de Dieu et du Christ rédempteur, au nom de la mémoire éternelle de notre Comandant suprême", a déclaré M. Maduro, recevant l'écharpe présidentielle de Maria Gabriela, la fille ainée de son prédécesseur, feu Hugo Chavez.
2)Les Etats-Unis, eux, continuent d'exiger (de quel droit ? Pourquoi à Caracas et pas à Moscou ou Tunis ?) un nouveau décompte des voix pour reconnaître le gouvernement de M. Maduro. "L'attitude de Washington alimente le discours anti- impérialiste du pouvoir en place et de toute la gauche latino-américaine", souligne Teodoro Petkoff, directeur du quotidien d'opposition Tal Cual. Convaincus que les Américains sont prêts à tout pour mettre la main sur lepétrole du pays, les chavistes accusent Washington de financer l'opposition et dejouer la carte de la déstabilisation.L'Union européenne s'est déclarée «préoccupée par la polarisation croissante» du Venezuela. La France (apparament absente de la cérémonie officielle) s'est contentée de «prendre note».
3)Le Brésil, le Pérou, l'Equateur, la Colombie, la Bolivie et l'Argentine, entre autres, ont reconnu la victoire de Nicolas Maduro contrairement à Washington.
Pour aider à y voir clair, Canaille le Rouge vous propose de suivre le lien du papier écrit par Danièle Bleitrach et ce que des siens correspondant lui ont fait suivre des activités factieuses menées par les protégés de Washinton, Bruxelles et... Paris. Le texte bien sur mais aussi les photos. C'est instructif.
lien avec la page du 21 avril du carnet de D. Bleitrach