Steffen Seibert, le porte-parole de la chancelière allemande, Angela Merkel, a salué "expressément" lundi le vote du Parlement grec de nouvelles mesures d'économies, dimanche soir, vote qui selon lui "démontre la bonne volonté de la Grèce à entreprendre des réformes difficiles".
Il a souligné que, pour l'Allemagne, il ne s'agissait pas "d'économiser pour économiser", mais de "libérer les forces productives" grecques. Profitant de l'occasion pour justifier la politique rigoriste imposée par l'Union européenne, M. Seibert a ajouté que "si les privatisations (promises par le gouvernement grec) allaient plus vite, il y aurait sûrement plus d'investissements".
Le commissaire aux affaires économiques européen, Olli Rehn, s'est par ailleurs dit "confiant dans le fait que les autres conditions" imposées par la zone euro à Athènes en échange d'une deuxième tranche d'aide "seraient remplies d'ici l'Eurogroupe de mercredi 15 février"
M. Rehn a par ailleurs condamné les violences "inacceptables" qui ont eu lieu à Athènes en marge de manifestations contre le plan de rigueur. Les auteurs de ces incidents "ne représentent pas la vaste majorité des citoyens grecs, qui sont sincèrement inquiets pour l'avenir de leur pays", a-t-il dit.