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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Aux marches du Palais, les non dits

Publié le 12 Juin 2010 par canaille le rouge in Nouvelles du front

 

Ce que nous apprend le "procès Kerviel" ou les silences assourdissants :

 

Pour qui passe par le côté pour éviter les projecteurs, les micros, les caméras et les déclarations tonitruantes des uns des autres, le citoyen curieux fait de drôles de découvertes.

http://www.gillesweiss.info/fichiers_projet1/gargouille2.jpgGargouille pour garder les pieds au sec et magouilles pour lester les poches sont les deux piliers du système bancaire

Ainsi dans la France de 2010 il est possible dans un des plus grands établissements financiers de la planète soumis au loi de la République, cela sans que l'inspection du travail et la médecine du même nom n'intervienne, si on en croit les déclarations de magistrats de travailler de 6h00 à 20h00 devant six écrans vidéo à 50 dans une salle au mépris des normes du B.I.T. (sans même parler du code du travail ou de la convention collective).

Les juges, avocats et autres gardiens des lois n'en parlent pas.

Mieux (ou pire) les syndicats qui ont volé aux secours de la direction de la banque n'ont pas de CHSCT, il n'y a pas de CE de DP pour (en s'appuyant sur le code du travail ou de la convention collective) faire cesser ce trouble manifeste dans l'organisation du travail?

 

http://www.leplacide.com/document/04.09.09_seilliere.jpg

 

Cela pose la question de la nature du contrat de travail, du lien de subordination et donc la responsabilité de la direction du personnel devant cette organisation.

Comment et de quelle façons si les lois s'applique en tout point du territoire un salarié et à fortiori un nombre conséquent d'entre eux peut-il avoir délégation permanente d'engager la signature de son employeur sans contrôle permanent de celui-ci?

Ou alors celui-ci dispose d'un statut de cadre supérieur et alors la question est de savoir si les salariés des salles de "trading" bénéficient de ce statut.

Il n'est pas question ici de jouer les Zorro pour voler aux secours de mini Madoff aux dents de phacochères plus ou moins légaux d'autant que la Canaille n'a pas remarqué le dynamisme de leurs cortèges dans les différentes manifs pour défendre les garanties sociales.

De plus que ces jeunes gens se soient en masse retrouvés dans les appels à voter pour Fa# leur horizon du libéralisme et que les seuls qui ne le prennent pas pour la réincarnation de Moïse  ose l'exotisme jusqu'à faire les yeux de Chimène à DSK ne peut entraîner ici d'engagement militant.

Ce qui se dit dans le prétoire et surtout les non-dits au cœur des cotes juridiques dont débattent les acteurs et juristes montre le degré des purulences de se qui sourd des pores du système.

Comment –est-il possible que nous ne soyons que si peu à pointer ces aspects là?

Quand les voleurs institutionnels (comment qualifier le métier de spéculateur autrement?) demandent la condamnation de leurs éventuels Topazes, la justice devait s'interroger sur le rôle qu'on veut lui faire jouer et réfléchir à quoi ceux qui tirent les ficelles la cantonnent.

http://blog.capretraite.fr/wp-content/uploads/2009/08/escroc1.jpg

 

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