Après relecture et suppression d'un chapelet de phôtes inadmissibles.
Il n'y a pas que le pavé qui était gelé, le cerveau et le clavier aussi
Métro Charonne, midi, -6°dehors.
Il gelait et on avait pas froid.
Un de ces temps où le vent glacial comme huissier un 16 mars s'insinue dans toutes les infractuosités de la moindre impasse pour craquer les crépis.
Le moindre col mal fermé, un manteau entrebaillé et le froid qui tenaille.
Oui, il gelait comme rarement et on n'avait pas froid.
Au baromètre de la réussite, le Bd Voltaire est totalement occupé par plusieurs centaines de personnes.
Pour qui accumule les années de présence à la même date, cela fait repère.
Les reponsables du comité Charonne assurent une organisation efficace.
Les discours : Laurent pour le PCF, Thibault pour la CGT et Delanoë pour la ville de Paris.
la presse, cette année présente :
Derrière, anonymes dans la foule, nombreux sont celles et ceux qui le cheveux blanchis ne doivent pas les douleurs qu'ils trainent qu'aux rhumatismes et aux frimas.
Des meutrissures des coups reçus rappellent aussi le calendrier.
Un cortège qui barre le boulevard direction le père Lachaise et ...
Toujours -6 dehors.
Un cimetière glacé au pavés encore plus disjoints que d'habitude qui par endroit s'entrechocquent sous les pas et le gel.
Arret à la stèle dédiée aux victimes de l'OAS
Et départ vers le monument des assassinés de Charonne tout près du mur des fédérés.
Et là, il fait -8°, et il aurait dû prévoir |
Plus de piles pour prendre des photos |
La Canaille honteux et confus jura mais un peu tard
Qu'on ne l'y prendrait plus