Au tord boyau
l'patrone s'appelle ségo (d'après P Perret)
La cuisine politique, ce n'est pas si simple.C'est même pour cela que comme en cuisine gastronomique il y a des chefs et même de chefs de partie.
Quel ragout va donc pouvoir nous mitonner la pintade des Charentes ?
Partons de sa déclaration politique et de la définition des qualifications professionnelles de la restauration (en l'occurrence, le terme de restauration n'est pas
si faux que cela).
Pour cela prenons le dictionnaire des métiers de bouche. nous y découvrons qu'il existe des " chef(e)s de partie":
"Le (la) chef(e) de partie est responsable d'une des composantes du menu ou d'un type précis de cuisson."
(au PS on ne dit pas composantes d'un menu mais co animateur d'un courant;
pas cuisson mais motion)
"Le (la) chef(e) de partie est un ancien commis qui s'est fait une spécialité grâce à son travail personnel."
Ancien commis ? Bingo, c'est conforme, elle à fait l'ENA
"Le (la) chef(e) de partie doit faire preuve d'initiative pour rester le chef de sa spécialité et pour proposer de nouvelles recettes qui viendront renouveler la carte".
Ah, renouveler la carte ? pourtant il viennent de le faire à 20€ l'année.
Il est vrai que la denrée semble périssable
Emprunté à Burki sur 24h en Suisse (qu'il soit ici remercié)
Toute coïncidence ne serait que de la responsabilité de ceux qui pratiquent la politique comme une gigantesque cuisine électorale.
Je prie mes ami(e)s (et mes proches) cuisinier(e)s de bien vouloir m'excuser de les avoir si désobligeament exposés à cette bien piètre comparaison