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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Humour politique ?

Publié le 5 Novembre 2016 par Canaille Lerouge

Photo à la une du monde 

pour illustrer une réunion du P"c"F

sur la présidentielle :

Member of European Parliament for the French leftist party Parti de Gauche (PG), founder of La France Insoumise (Unsubmissive France) movement, and candidate for the 2017 French presidential election, Jean-Luc Melenchon, gives a speech on September 27, 2016, during a political meeting at the Salle de la Faencerie in Boulogne-sur-Mer, northern France. / AFP / PHILIPPE HUGUEN

Un peu comme si on installait la photo d'une éolienne pour évoquer les avaries des centrales nucléaires.

Quoique.

Une éolienne pour Mélenchon, c'est crédible : brasse de l'air, tourne en rond dans le système pour ne produire que dans le sens du vent et si suffisamment favorables.

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P
C'est dingue comme il peut s'écrire tout et son contraire, et être aussi peu rationnel. Comment peut-on se référer à la très anticommuniste MG Buffet, alors que depuis sa participation au gouvernement Jospin, gvt de collaboration de classe, elle ne cesse d'essayer de dissoudre le mouvement communiste et le PCF ? C'est elle qui, dès que le rapport de force le lui a permis, a saccagé la fédération de la Somme et M.Gremetz ou alors la section du 1er-2ème ardt de Paris, encore un peu trop Rouge-Vif à son goût ! Voila ce que j'écris sur elle et Mélenchon dans un texte relatif à la situation à l'intérieur du PCF, suite au vote des délégués à la conférence nationale du 5 novembre :<br /> <br /> Mélenchon et Marie-Georges Buffet<br /> <br /> De l’autre côté, il y a Mélenchon qui est l’autre face du même problème, à savoir celui de la liquidation. Par qui est-il porté au sein du PCF ? Au 37ème congrès par le texte 1 qui avait clairement affiché la couleur : la démarche est mouvementiste, contre les partis, à la manière inspirée de Podemos ; les auteurs de ce texte promettaient même de dissoudre en douceur le PCF dans un Front de Gauche renouvelé. Derrière ce texte, il y a l’équipe de Marie-Georges Buffet ainsi que la mouvance de ceux que l’on a appelé à tort les "refondateurs" (notamment à l’origine de la destruction de la fédération de Seine-Saint-Denis), dont une partie a quitté le PCF et créé "Ensemble" avec la très médiatisée Clémentine Autain, dont les propos, notamment en matière internationale, sont le plus souvent franchement réactionnaires. Depuis la première heure, tout ce petit monde œuvre pour Mélenchon. Comment pourrait-il en être autrement, puisque c’est M-G. Buffet qui l’a imposé en 2011, elle qui voulait « métamorphoser » le PCF et qui avait été battue sur cette question par une conférence nationale (déjà !?) en 2007 suite à sa calamiteuse candidature antilibérale. Le vote du 5 novembre l’a rendue furieuse : « depuis des mois, nous portons ce message de rassemblement de la gauche pour un vrai changement et ce soir, le message donné par la conférence nationale, casse tout ce combat en privilégiant une candidature communiste » a-t-elle déclaré ! Son positionnement relève également d’un acharnement à gommer le PCF, elle qui prétendait poursuivre la "mutation" de Robert Hue, et qui, il y a quelques années de cela, à la question d’un journaliste de France Inter, rejetait le marxisme d’un revers de manche. Pire, aux questions de camarades du Bassin d’Arcachon au soir d’une campagne législative partielle, elle lâchait « le communisme c’est fini » alors qu’elle était secrétaire générale du PCF. Il n’y a donc rien à attendre de ce côté-là.
D
Très bien ! Une petite majorité des auto-délégué-e-s (les cadres prolitiques) PCF à la conférence nationale de notre Parti Communiste vient de voter pour l’hypothèse proposant une candidature PCF (André Chassaigne très certainement). Ainsi, les portes et les fenêtres de notre parti s’ouvrent à une éventualité Montebourde, c’est-à-dire à une « gauche » définitivement phagocytée par le PS. Par contre, les auto-délégué-e-s ont dans le même « mouvement » repoussé l’idée même d’un petit soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Maintenant, chacun, chacune est ainsi devant ses responsabilités. Les adhérents, les adhérentes, militantes et militants communistes vont maintenant pouvoir s’exprimer clairement, malgré un texte de bulletin de vote ambigu, sur un choix. La continuité d’une gauche sous les ordres d’un PS sans nul doute social-libéral ou bien de faire le choix d’engager notre PCF dans la voie de la construction d’une nouvelle gauche de France, d’une gauche d’avenir en commun. Pour ma part, j’opte pour ce choix et je n’ose dire aujourd’hui que ce vote sera (comme en 2012) celui de la majorité des membres du Parti Communiste Français. Dans quelques semaines nous et eux seront fixés. Pour l’heure, je partage pleinement et fièrement les propos, ci-dessous, de notre camarade Marie-George Buffet.<br /> <br /> « Ami-es et camarade, pour quoi je me bat depuis des années, tout simplement pour que des jours meilleurs s'ouvrent aux hommes et aux femmes qui vivent de leur travail, pour que des solidarités naissent, pour que les libertés gagnent du terrain de par le monde, oui, c'est notre combat de communiste et ce combat est supérieur à tout repli partisan. En résistance, les communistes ont su se rassembler avec d'autres et aujourd'hui, la question pour battre la droite et l extrême droite, c'est de créer une alternative à gauche, une dynamique, un espoir, depuis des mois , nous portons ce message de rassemblement de la gauche pour un vrai changement et ce soir, le message donné par la conférence nationale casse tout ce combat en privilégiant une candidature communiste, reste pour que l'espoir ne soit définitivement éteint ,pour que notre combat est encore une actualité, le vote des adhérents et adhérentes, ami-es et camarades pensons au sens de notre engagement et pas à nous même. »<br /> <br /> Je refuse l'esprit de défaite et m'accroche à l'espoir fou que la vie, l'histoire, la justice ont encore un sens. J'ai choisi d'être malade d'espoir. La poésie est fragile. C'est ce qui en fait sa puissance. Si elle tentait d'affronter les tanks, elle serait écrasée. La poésie a la fragilité de l'herbe. L'herbe paraît si vulnérable, mais il suffit d'un peu d'eau et d'un rayon de soleil pour qu'elle repousse.<br /> Mahmoud Darwich