♫ écoutez brave gens,
écoutez la complainte
des tacles infidèles♫
"En France, le football professionnel n'est pas une activité rentable. Depuis une dizaine d'années, les clubs professionnels cumulent les pertes. Certes les situations sont contrastées : certains clubs sont régulièrement à l'équilibre (ou dégagent même quelques excédents), mais en agrégeant les résultats de l’ensemble des clubs pros, les exercices déficitaires s’enfilent comme des perles. L’Olympique de Marseille ne déroge pas à la règle de non rentabilité. Le club phocéen alterne les gains et les pertes depuis 2003, avec une certaine inclination pour les pertes depuis 2010." (article du Monde)
Mais là, pas de problème, au besoin par des subventions publiques qui manquent pour construire des piscines, emnener les gosses à la neige ou à la mer, on trouve de la thune pour une activité capitalistque liée dans cette configuration à une version moderne des jeux du cirque, où les joueurs sont vendu et échangé comme betail, leur silence étant acheté par des revenus hors de l'espace social normal des humains qui garnissent les gradins.
En conséquence de quoi comme des haut fourneaux, des services publics ou des indulgences fiscales, au bon pays de France tout s'achète et tout se vend.
Avec la singularité que des paris étant en cause, officiels ou cladestin, la mafia n'est jamais loin.
L'OM est à Vendre qui va s'y coller ? Le patron de Corsica ferry, l'émir de Barrein, un négociant en écotaxes ou en décharges clandestines ?
Dans une ville où le sport spectacle est un peu le subutol des accrocs forcés à la mal vie imposée, au pays de Gaudin les finances sont à poil et donc c'est l'argent plus ou moins gris qui fait la pluie et le beau temps sur les stades.
Et qui voit-on se pointer, comme par hasard ? Tapie.
Après on nous parlera des valeurs éducatives du sport pro !