Et si on le réformait vraiment ?
...à partir du rôle réel des salariés
leur donnant le droit
et les moyens
de peser
sur la façon
de créer les richesses ... et de les redistribuer?
Déjà, retirer le bâton de dynamite de là où il se trouve et l'installer sous les fesses des artificiers... cela dégagera l'horizon.
Voila pas mal de temps que Canaille le Rouge n'avait pas eu l'occasion de mettre sur ses p@ges une de celles de RougeMidi.
La lecture de RM, même si on n'est pas obligé de tout partager à 100% fait que les au moins 90 qui le sont est toujours fort instructive.
La Canaille aime bien cette façon offensive de poser la question du combat contre la "thatcherisation" du droit social proposée par la cavalerie de la solfériniocratie et ses grognards qui ont pour unique courage de s'attendrir dès que leur maréchaux d'empire leur rappellent leurs tendres années à vite oublier "façoduréaliédumomentéorélismaavoir".
Ce papier outre ce qu'il affiche, porte en tension cette idée qui est à reconquérir parmi la classe ouvrière et le monde du travail en général : une loi n'est toujours que l'expression d'un rapport de force et en l'occurence d'un rapport de classe.
Les textes de l'UE signé Gramegna (et le rôle d'un Moscovici ambassadeur de l'UE à l'Elysée et rue de Solférino) doivent être diffusés et connus
L'article, la dénonciation des choix du capital le rappelle utilement, replace le rôle de l'UE, tout comme ce qui parait comme utopique dans la proposition est aussi iréaliste que de demander les congés payés en mars 1936, la sécu en mai 1944 ou l'augmentation de 33% du SMIG en avril 1968.
Et pourtant ! cela s'est produit parce que la classe ouvrière l'a voulu et avec la CGT s'est servie du syndicalisme de classe et de masse pour démocratiquement l'imposer.
Avec un bon rapport de force l'utopie est toujours à portée de la main.
Ce n'est pas qu'à méditer ; un rapport de force cela se construit.
(Si le texte s'affichait mal, voici le lien pour accéder à l'article( :
Réformer le code du travail ? Chiche !
Contrairement à ce que l'on entend dans les médias, le débat sur le projet de loi sur le code du travail n'est pas une nouvelle version de la querelle entre les anciens et les modernes, les anciens