les interrogations de Canaille le Rouge
1ere étape :Juncker Lagarde Draghi Merkel et Hollande sont désavoués par un vote souverain. En conséquence de quoi il continue de sévir.
Celui qui est l'origine de la pilée infligée aux précédents sort (est sortie) par la porte de derrière.
2ème étape : le gouvernement grecque annonce ce matin la signature d'une union sacrée autour de lui même avec les partis ayant appelé à voter oui.
Au point que la presse ârle d'union sacrée pour aller négocier avec les battus du point 1 qui se retrouve ainsi en position de force puisque le oui a de nouveau le pied à l'étrier.
Après cela certains diront que La canaille voit des trahison partout ?
La base de discussion avancée par l'ancien premier ministre belge et e président des "démocrates libéraux"(tout un programme) a de quoi faire réfléchir.
" Il est temps de doter la zone euro des moyens d'une gouvernance efficace tout comme il est temps pour la Grèce de devenir un Etat moderne. »
Disons-le tout net, les responsabilités sont pour le moins partagées dans la tragédie grecque. Certes nous en sommes d'abord là à cause des Grecs eux-mêmes, incapables de réformer un système politique clientéliste et de bâtir un Etat de droit. Toutefois force est aussi de reconnaitre que l'Europe n'a pas été de bon conseil. A force d'ajustements strictement comptables, on a lentement mais sûrement étouffé l'économie grecque. Tout le monde peut faire de mauvais choix politiques. Même le FMI a fini par admettre que la stratégie actuelle ne pouvait constituer une solution à long terme. Mais il ne sert à rien de ressasser le passé, il est temps de bâtir l'avenir de la zone euro."
Ce type de gymanastique politique devrait faire réfléchir et conduire à regarder de moins haut et de façon moins sarcastique la position du KKE.
Ne trouvez-vous pas que cette coalition ressemble bigrement à celle autour du oui en France en 2005 et sa déclinanison - forfaiture à Versailles quelques semaine plus tard.
"Kifissia, ville bourgeoise de 70 000 habitants, située au nord d’Athènes, qui a voté à contre-courant du pays, dimanche, optant à 64,59 % pour le oui au plan d’aide présenté par les créanciers, alors que le non l’a emporté à 61,3 % sur l’ensemble de la Grèce. C’est en réalité une colère sourde qui règne dans la banlieue cossue. Majoritairement « surpris » par le résultat de ce scrutin.
Le Monde de poursuivre (ce qui permet de voir qui s'allie avec quoi )
" La femme d’âge mûr a le visage fermé derrière ses grosses lunettes de soleil. Méfiante, elle hésite, puis finit par déverser sa colère. « Ce référendum est une catastrophe. J’ai peur de ce que peut faire le premier ministre Alexis Tsipras. Maintenant, soit on va vers de nouvelles élections, soit vers une sorte de dictature communiste. »"
d’après un ancien banquier,
« ceux qui ont voté oui sont les 60 ans et plus qui, comme moi, ont des enfants et petits-enfants. Pour ceux qui ont voté non, c’est un vote réactionnaire. Ce sont les jeunes et les personnes qui ont tout perdu, les chômeurs longue durée qui ont refusé en bloc ces mesures ».
Rappelons que 6 votants sur 10 ont dit NON et les 4 battus sont appelés à codécider. Démocratie cela ? On dirait plutôt jouhaud à l'enterrement de Jaurès.
médiapart rapporte :
« Pendant près de sept heures, il s'est entretenu à huis clos, derrière les murs du palais Maximou, avec les chefs des principaux partis politiques. Seule Aube dorée, dont les dirigeants néonazis sont actuellement poursuivis par la justice, n'était pas convoquée à cette réunion.
Y figuraient en revanche le chef des Grecs indépendants Panos Kammenos (ANEL, souverainiste, anti-austérité, membre de la coalition gouvernementale), le chef par intérim de Nouvelle Démocratie Evanguélos Meïmarakis (droite conservatrice, opposition), le chef de Potami Stavros Theodorakis (« La Rivière », centriste, opposition), la dirigeante du PASOK Foffi Gennimata (socialistes, opposition) ainsi que le chef du parti communiste Dimitris Koutsoubas (KKE, anti-UE). Tout cela sous le patronage du président de la République (rôle honorifique en Grèce), Prokopios Pavlopoulos. Tous, à l'exception du leader communiste, ont signé la déclaration commune.
La déclaration qui ressort decette rencontre éclaire les choix et positionement et alors que tout le monde s'accorde à dire que le NON est refus e l'austérité, que dit le texte adopté :
« le verdict du peuple grec ne constitue pas un mandat de rejet, mais un mandat de continuation et de renforcement de la proposition pour l'aboutissement d'un accord juste socialement et viable économiquement ».
Les signataires se sont accordées sur les objectifs suivants :
- couverture suffisante des besoins financiers du pays
- réformes crédibles avec pour critères le partage juste des charges et la promotion de la croissance, avec le moins de retombées déficitaires possible
- programme de développement fort pour lutter en priorité contre le chômage et encourager l'entrepreneuriat
- engagement à ouvrir une discussion objective sur la question de la viabilité de la dette publique grecque
- priorité immédiate au rétablissement de la liquidité dans le système financier, en accord avec la Banque centrale européenne
Médiapart (pas Canaille le Rouge) de conclure :
"Autrement dit, le premier ministre grec fait l'union sacrée autour de lui pour maintenir la Grèce dans la zone euro."
Reconnaissons qu'au vu du contenu (qui est loin des exigences populaire manifestées dimanche rien que par la confirmation de la reconnaisance de la dette) il y a de quoi partager ce point de vue.
C'est à la sortie que le remplaçant de cette rencontre qu' a été annoncé le nom du remplaçant de Varoufakis. Si ce n'est pas un signe donné à la BCE et à Merkel, qu'est-ce ?