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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Même répété depuis 20 ans un mensonge ne peut devenir une vérité

Publié le 26 Février 2015 par Canaille Lerouge in politique, social, économie, service public, "dette"

C'est à ce que s'escrime

le Monde,

pas que lui

à propos

des comptes

de la SNCF.

Même répété depuis 20 ans un mensonge ne peut devenir une vérité

L'actualité a cela de bien que la crise expliquée à babord permet de percevoir ce que la crise, elle aussi cachée,  peut être aussi de facture similaire à tribord.

L'idée grandit certes difficilement mais grandit que la dette de la Grèce n'est pas celle des Grecs mais celle de l'Allemagne qui a fabriqué depuis l'emprunt forcé et le non remboursement des dommages qu'elle a causés la situation économique de la Grèce.

Si comparaison n'est pas raison c'est non sans raison qu'il faut explorer le champ des comparaisons.

Dans un de ces papiers sentencieux dont le titre à le secret le Monde, à propos de la situation financière de la SNCF assène cette phrase qui ne souffre pas de pouvoir être contestée :

"SNCF Réseau est plombé par des frais financiers de 1,4 milliard d’euros annuels pour gérer de la dette héritée en 1997 de la SNCF"

Cela dit en conclusion d'une de ces périodes, réquisitoire qui manie le feu et la glace pour au final servir à démontrer que l'entreprise est ainsi parce que du temps de sa splendeur publique il s'y serait fait n'importe quoi.

La sentence coulant de source : le secteur public et nationalisé en voulant repondre à toutes les demandes (Canaille le Rouge dit besoins économiques et sociaux) serait par nature dispendieux.

 

SNCF Réseau (ex-Réseau ferré de France), le gestionnaire des voies de chemin de fer en France, continuerait à vivre au-dessus de ses moyens. Et, par conséquent, à s’endetter. "A la fin de 2014, la perte nette a atteint 213 millions d’euros, elle était de 60 millions en 2013, pour un chiffre d’affaires de 5,9 milliards d’euros, en progression de 4 %, a annoncé l’entreprise publique, jeudi 19 février."

Par contre, poursuit le Monde, "la dette s’est accentuée de manière beaucoup plus forte. En 2014, elle représentait 36,78 milliards d’euros, contre 33,7 milliards un an plus tôt. La dérive de la dette de SNCF Réseau n’est pas complètement de la faute de l’entreprise publique. Tant s’en faut. Certes, et depuis de nombreuses années, l’ex-RFF ne couvre pas complètement ses coûts de maintenance et de développement du réseau faute de financements publics suffisants. Mais en plus, SNCF Réseau est plombé par des frais financiers de 1,4 milliard d’euros annuels pour gérer de la dette héritée en 1997 de la SNCF." Il faut bien se mettre un garde fou tant évidences martelées ne font pas elles seules une vérité"

C'est comme dans ces film anglais sur les procès célèbres :"Objection votre déshonneur, objection.".

La dette n'est pas celle de la Grèce -pardon celle de la SNCF - mais celle de l'Allemagne- pardont, celle de l'Etat - qui lui a été imposée de force de Rivoli en Bercy l'obligeant a recourir à des emprunts pour servir une tutelle, ici martialement , administrativement là, imposée.

D'ailleurs, concernant la SNCF il va falloir un jour qu'on explique comment a été justifié au centimes près de francs d'alors l'estimation de la valeur de l'infrastructure de la SNCF (qui n'avait jamais fait l'objet marginalement ou en masse de la moindre approche d'amortissement) pour définir un montant qui couvrait la valeur de transfert comptable sur la SNCF des déficits totaux des opérations décidés par l'état, dont la charge de la dette, puis sur RFF, un transfert qui maintenait la notation de la France par les agences du même nom (vous savez ces escrocs qui se gobergent sur le dos des peuples) dans les critères de Maastricht.

Comme la dette de la Grèce vous disait La Canaille. Quand une magouille trompe durablement, pourquoi en changer ? C'est un des dix commandement du capital lequel n'a pas de patrie mais que des colonnes de comptes dont une cinquième politico-mafieuse pour maintenir son ordre.

En attendant, tandis qu'une étude du Comité Central d'Entreprise de la SNCF mesure à hauteur de 10 000 le nombre d'emplois supprimés grâce aux votes des députés socialistes qui vont se plaindre dans les circonscriptions de ne pas être compris, Marisol Touraine, l'imposée sur la fortune, s'attaque aux retraites des cheminots jusque dans la façon de l'organisation de leur paiement.

Tant que les salariés (dont les cheminots) une fois passé l'expression d'une colère légitime les laisseront poursuivre leurs saloperies, rien ne les arrêtera.

Il serait plus que grand temps qu'un sursaut énergique installe des douleurs dans le fondement de ceux qui votent impunément la casse des droits de ceux dont ils ont mensongèrement solicité puis accaparé les suffrages.

C'est la solution la plus efficaces pour lutter contre la droite même habillée de rose tout comme pour combattre l'extrême droite, en plus cela fera autant de bien à ceux qui les administrent que de possibilité de ressaisissement pour filer se faire voir ailleurs à ceux qui les reçoivent.

 

 

 

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C
. Le privé fonctionne mieux que le public, paraît-il ? Alors pourquoi ne pas confier au privé uniquement les activités déficitaires, pour voir ? Tous les députés Ps ont voté pour la privatisation du rail. Tous, sauf 1 ! Tous, sans exception, chez les Verts. Banal pour le PS. Ils votent pour cette privatisation au Parlement européen. Mais les Verts ? Ils ont voté contre le paquet ferroviaire au Parlement européen !