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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Haine dans le bas de l'Aisne : c'est le f-haine

Publié le 11 Mai 2014 par Canaille Lerouge in histoire, fascistes, réac, politique

pour éclairer cette page la lumière du révolutionnaire "épuré" politiquement et ethniquement par Napoléon, l'homme opposé aux exécutions publiques et défenseur de la République *

pour éclairer cette page la lumière du révolutionnaire "épuré" politiquement et ethniquement par Napoléon, l'homme opposé aux exécutions publiques et défenseur de la République *

Le maire de Villers Cotterêts n'aime pas qu'on rappelle l'histoire, il préfère qu'on efface la mémoire.

Ce monsieur trouve déplacé qu'on commémore l'abolition de l'esclavage et estime que dans la ville dont il est maire f-haine, la mémoire de Dumas le général père et grand-père fait tâche*.

Qui donc est ce Briffaut  ? Son parcours est éclairant :

"Conducteur de travaux dans le génie militaire", il se présente ainsi.

C'est un ancien du 6e RPIMA. dont le cri de guerre - qui explique la position du maire face à Dumas - est : "Vive la coloniale"

Peu de journaux ont rappelé son itinéraire. Le génie militaire à la particularité de savoir lancer des ponts et tendre des passerelles.

Le maire de Villers Cotterêts n'est pas un perdreau de l'année : M. Briffaut est un militant « à l'ancienne ». Il a adhéré en 1977 au FN, quand ce n'était encore qu'un groupuscule radical né cinq ans plus tôt de la volonté des néofascistes d'Ordre nouveau.

C'est une sorte de vieux de la vieille d'une réaction colonialiste et pétainiste. Auparavant, il a milité dans l'autre parti d'extrême droite de l'époque, Le Parti des forces nouvelles (PFN). Un parti d'extrême droite néofasciste (pas une accusation portée par La Canaille mais une revendication d'un de se fondateurs Duprat) né en novembre 1974.

Ce PFN comptait parmi ses principaux fondateurs et responsables l'équipe dirigeante du mouvement Ordre nouveau. Une partie de ses militants fait ainsi le service d'ordre de Valéry Giscard d'Estaing lors de la campagne de 1974, en compagnie d'anciens membres de l'OAS. On trouvera à sa tête un certain Hervé Novelli (cofondareur avec Duprat) qui sera ministre sous Sarkozy.

En février 1982, une trentaine de militants du PFN attaquent en plein jour deux ministères (les Transports et la Solidarité) tenus par des ministres communistes. Le 19 mars 1982, 150 militants du PFN attaquent le défilé organisé par la FNACA  sur les Champs-Élysées pour commémorer les vingt ans de la fin de la guerre d'Algérie . Le 2 mai de la même année, ils manifestent violemment à Paris avec des militants du RPR et d'organisations proches de ce parti.

Pétainiste et colonialiste? vous avez les preuves. 

Le génie est spécialiste des passerellles vous dit  Canaille le Rouge.

Comme quoi le génie, c'est comme la musique, la justice, dès que militaire les touche, attention danger

 

 * Ce passage est mis en lettre par son fils qui raconte la rupture de Dumas d'avec celui qui pour peu de temps encore restait Bonaparte au lendemain de la bataille des Pyramides, il aurait exprimé haut et fort son idéal républicain :

« — Ainsi, Dumas, lui dit-il, vous faites deux parts dans votre esprit : vous mettez la France d'un côté et moi de l'autre. Vous croyez que je sépare mes intérêts des siens, ma fortune de la sienne.

— Je crois que les intérêts de la France doivent passer avant ceux d'un homme, si grand que soit cet homme. Je crois que la fortune d'une nation ne doit pas être soumise à celle d'un individu.

— Ainsi, vous êtes prêt à vous séparer de moi ?

— Oui, dès que je croirai voir que vous vous séparez de la France.

— Vous avez tort, Dumas…, dit froidement Bonaparte.

— C'est possible, répondit mon père; mais je n'admets pas les dictatures, pas plus celle de Sylla que celle de César.» (Alexandre Dumas, Mes Mémoires, tome 1, éditions Michel Lévy, Paris, 1863, )

À la suite de cette altercation Dumas sollicita du commandant en chef la permission de rentrer en France, et l'obtint. Il quitta l'Égypte le 7 mars 1799.

Cela éclaire aussi les racines politiques du nouvelle élus de VC, celui qui finit les beuveries militaires des anciens sous-officier de 6eme RPIMA  d'un "vive la coloniale" qui fait office de signature

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