SNCF : Les contes de la Cour des comptes

ou les mécomptes

du corbeau-pie

(suite et certainement pas fin).

Vue partielle des couloirs de la rue Cambon (ou vue partiale de la Cour des comptes assumé par La Canaille)

Maitre Migaud rue Cambon abrité

Voulait continuer son ramage

Tout essoufflé par l'effort imposé

Il en oubliait son plumage.

Sieur Mariton par le bruit attiré

Lui tient à peu près ce langage :

Et bonjour mon mien ami Migaud

Que vos mots sont polis

Comme il me semble beaux.

Sans mentir si vous faites un carnage

Parmi tous ces nantis

leur sucrant leur moyen de voyage.

Vous êtes des libéraux

Un des meilleurs pavois

A ces mots, Migaud explose de joie

Secoue toutes ses hermines et laisse tomber...

...Sa carte de circulation gratuite

de première classe sur les lignes SNCF

Oh!! de quoique tu nous cause encore La Canaille ?

C'est d'où qu'tu tiens ça ?

Mes chers amis et camarades, souvenir d'une époque ou Canaille le Rouge n'était pas encore en activité de retraite, une X^ième opérations contre ces "cheminots- preneurs d'otages- et -grèviculteurs- congénitaux" avait été lancée. Il ne se souvient plus si la mandature était rose, blanche, orangée ou de cohabitation mais c'est là que se mirent à fleurir les commissions d'enquête parlementaire.

Entamé par Haennel au Sénat, coulées dans le moule consensuel du moment, elles ont  l'immense avantage d'assurer moultes indemnités (donc non imposables)  aux enquêteurs et surtout à leur rapporteur.

Un grand ami des cheminots, le sieur Mariton qui les aime si possible en cire au musée Grévin a repris le flambeau et le tient si haut qu'il est adoubé par ses pairs comme LE spécialiste de la casse du ferroviaire (enfin c'est comme cela que Canaille le Rouge voit son intitulé) et le dit Mariton sait alors s'entourer.

Donc au détour d'une présentation à la presse d'une des moutures de ses travaux poussant à la privatisation des gares et activités, promouvant la casse du statut des cheminots, le sieur Mariton sonne la charge : "les avantages donnés aux personnels d'Air France et au cheminots ne sont plus tenables".

Répondant à une question d'un journaliste, on ne sait si c'est du "in" ou du "off" en tout cas cela parait dans la presse (libération de ce 15/02 reprend les déclarations de l'époque) les commissaires s'épanchent :  

" Hervé Mariton, député de la Drôme, spécialiste du ferroviaire et qui a demandé sa carte (puisqe les parlementaires en ont une -note de La Canaille) , ajoute que «cette facilité a une certaine cohérence : le député est celui de la nation, pas de sa circonscription». 

Il précise : «Elle ne donne plus accès aux couchettes.» pôv choux

Charles-Amédée de Courson*, au nom qui sonne comme CAC à rentes, mesure lui aussi le chemin parcouru. Auditeur de la SNCF à la Cour des Comptes dans les années 80, le député rappelle qu’à l’époque de ses contrôles «les facilités de circulation au sens large représentaient 10% des voyageurs d’un wagon de première classe, cheminots et ayants-droit inclus». Il a découvert alors que le premier président de la Cour des comptes ou encore le procureur général auprès de la Cour, disposaient d’une carte de circulation gratuite."

Et comme rien n'est venue depuis infirmer le propos, aucun démenti venant de ce nigaud de Migaud pris avec la confiture la main dans le pot.

Comme disait Racine dans les plaideurs "qui se sent morveux se mouche" et reprenant Rostand, Canaille le Rouge d'ajouter concernant Migaud, "à la fin de l'envoi , il tousse."

* Notre CACà rente fait partie des auteurs du programme « social-libéral » de François Bayrou", devenu quasi pote de Blummollet